Aucune augmentation des taux communaux
Partout, la réduction des dotations de l’État contraint les communes à resserrer leurs budgets. Gérard Le Cam, adjoint aux finances, souligne que : « ces ajustements nous sont imposés, à l’exception des taux de fiscalité que nous avons choisi de maintenir inchangés ».
Impact de la baisse des dotations
Au Croisic, la dotation a chuté de 40 % en 2017 par rapport à 2014, passant de 1,78 million d’euros à 1,255 million d’euros. Les dépenses augmenteront de 1 %, mais « sans compromettre la qualité des services ». Cependant, les coûts liés au personnel représentent une charge significative, même avec un effectif stable. La commune emploie 82 agents titulaires et 24 employés à temps partiel ou saisonniers. Le personnel représente 80 % des charges de fonctionnement.
Conséquences sur l’autofinancement
Dans un tel contexte, l’adjoint exprime son inquiétude face à la diminution de la capacité d’autofinancement de la Commune. Celle-ci, qui générait en moyenne 1,7 million d’euros par an, ne devrait plus disposer que de 880 000 euros en 2017. « Sans les efforts réalisés sous l’ancienne municipalité, nous serions dans une situation de déséquilibre en 2017 », s’inquiète-t-il, provoquant une réaction du public : « ce sont les Croisicais qui ont supporté ces efforts ».
Situation de la dette
La dette demeure stable à 3,243 millions d’euros fin 2014, avec un remboursement annuel de 400 000 euros et un emprunt prévu en 2017 de 850 000 euros. La capacité de désendettement au Croisic est forte, s’élevant à 1,7 an, elle devrait grimper à 2,5 ans en 2017.
Prévisions budgétaires et investissements
Les recettes issues de la vente de l’hôtel d’Aiguillon sont bien enregistrées (compromis signé), mais l’adjoint n’a pas précisé la date de signature de l’acte qui permettra d’intégrer les 600 000 euros dans les finances. De même, l’indemnité pour le port de plaisance est prévue pour 965 000 euros en 2016.
La Commune sera en mesure d’engager environ 10 millions d’euros sur une période de trois ans. Elle planifie de répartir cette somme en 5,4 millions d’euros pour des investissements jugés « structurants » (la rénovation de la salle Jeanne D’Arc pour 3,8 millions d’euros, l’entrée de ville, l’église et la requalification de la zone artisanale) et 4,8 millions d’euros pour des dépenses « récurrentes ». Parmi ces dernières, des fonds seront consacrés à la voirie et à l’entretien des anciens bâtiments, « une demande forte des Croisicais ».
