Accusations d’insalubrité au 18, rue du Flot : des allégations sans fondement !

Une fausse image de bidonville

Selon Gérard Montigny, l’un des résidents, l’immeuble collectif au 18, rue du Flot serait assimilé à un « bidonville ». Cette affirmation est répétée par Montigny à qui veut l’entendre, en utilisant des affichettes qu’il colle un peu partout et en les affichant sur sa voiture. En réponse aux préoccupations de certains habitants, Lecroisic-infos s’est déplacé sur les lieux de cette soi-disant « favela » croisicaise. L’enquête n’a pas révélé de signes de délabrement, mais plutôt un immeuble charmant avec des espaces fleuris, bien que l’atmosphère soit entachée par des comportements excessifs. Les autres résidents expriment leur indignation et réclament un retour à la sérénité.

Des accusations non fondées

Lors de la présentation du Plan d’Aménagement de Développement Durable, Montigny avait déjà évoqué un « bidonville où courent les rats ». Les rumeurs et les affiches sur les quais du Croisic ont même rendu cette idée assez crédible. Cependant, après une enquête approfondie, il apparaît que la notion de bidonville au Croisic est infondée. Nous avons décidé de ne pas donner la parole à celui qui rend la vie difficile à ses voisins depuis deux ans, ses écrits ont suffi à nous convaincre de sa position extreme.

Une ambiance conflictuelle

Montigny n’hésite pas à faire des commentaires acerbes à propos de ses voisins, José Yequel et Gérard Deslandes, les qualifiant de « mouchards » dans des affiches qu’il a placardées. Quant à France 3, la rédaction nous a affirmé qu’elle ne prévoit pas de faire un reportage sur le 18 rue du Flot.

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Relations avec le bailleur

En général, les locataires ont un bon rapport avec leur bailleur, Silène, une société de gestion basée à Saint-Nazaire, qui elle-même fait preuve de soutien. Les relations entre bailleurs et locataires consistent souvent en négociations pour améliorer les conditions de vie. Si des tensions existent, cela reste normal dans toute communauté. Récemment, avec l’aide de la mairie, un espace pour les déchets a été créé. Mais pour Montigny, cela n’est pas suffisant. Il a des demandes allant de la rénovation des volets à l’installation de double vitrage et à l’entretien de la façade, tout en se plaignant de la propreté des lieux, qu’il compare à l’ancien abattoir. Une de ses affiches menaçait que des ennuis surviendraient à ceux qui dérangeraient sa « paix ».

Un immeuble accueillant

Après avoir visité la propriété, il a été constaté que l’endroit est propre et agréable. Un des résidents, Gérard Deslandes, a déclaré que des travaux de rénovation sont effectivement nécessaires, mais que les doléances des habitants sont prises en compte et que tout ne peut pas être résolu d’un coup.

Des tensions croissantes

Les comportements de Montigny suscitent des frustrations parmi ses voisins. Le maire, Michèle Quellard, est informée de la situation des résidents, particulièrement avec le projet de transformation de l’ancien abattoir en logements. Montigny se montre également très intéressé par les attributions de logements, critiquant le fait qu’un jeune père ait été relogé dans un appartement plus spacieux.

Une solidarité entre voisins

Les autres résidents, agacés par Montigny, ont saisi Silène, dont les représentants ont tenu une rencontre avec lui pour clarifier que le 18, rue du Flot est une résidence légitime, et non un « bidonville » comme il le proclame. Face aux attaques, les résidents se soutiennent mutuellement, car les conséquences de ces allégations sont multiples. Non seulement elles portent atteinte à l’image du quartier et de la ville, mais elles impactent aussi les résidents, notamment une écolière qui a été moquée. Gérard Deslandes a décidé d’informer les autorités, souhaitant maintenir l’harmonie dans le voisinage : « Nous ne cherchons pas le conflit. J’habite ici depuis 29 ans et m’y sens bien. » Les voisins concluent : « Nous n’attendons qu’une chose, que cet homme nous laisse tranquilles. »

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