Une initiative votée par le conseil municipal
Le conseil municipal de Batz-sur-Mer a discuté de 26 points lors de sa réunion de vendredi soir, où le projet de construction d’une chambre funéraire dans le parc d’activité du Poulgot a reçu un avis favorable.
En l’absence du maire Danielle Rival, c’est Serge Riffault qui a dirigé les échanges. À l’instar des autres communes de Cap Atlantique, Batz-sur-Mer a décidé qu’il serait préférable d’attendre 2014 pour mettre en œuvre la réforme de l’organisation du temps scolaire.
Détails concernant la chambre mortuaire
Conformément au Code général des collectivités territoriales, la création ou l’extension d’une chambre mortuaire doit être approuvée par le préfet, après une consultation du conseil municipal et sur avis du Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST). Une demande de permis de construire a été soumise pour établir un bâtiment qui comprendra trois salons de présentation, un hall d’accueil, des sanitaires, une salle technique, un magasin, une salle d’exposition et des bureaux.
Le conseil doit se prononcer pour formuler un avis. Il est précisé dans la délibération qu’« il n’existe pas de chambre funéraire dans la commune, et ce projet répond donc à un besoin local et cantonal. Le complexe sera situé dans le parc d’activité du Poulgot, en dehors des zones résidentielles ».
Questions de circulation et de coûts
Serge Riffault a ensuite évoqué que la piste cyclable et piétonne près du rond-point de Kermoisan sera terminée pour le printemps. Il reste à acquérir une petite parcelle au coût de 664 €, en plus des frais notariaux et de mutation. Le maire a été habilité à poursuivre cette démarche. L’adjoint a ajouté que certaines parties du chemin traversent des propriétés privées dont les propriétaires acceptent de céder, mais à 30 €/m², il serait plus économique de modifier le tracé. Pierre-Jean Pain a questionné : « N’aurait-on pas pu le voir avant ? ». L’adjoint a reconnu que c’était une erreur de leur part, admettant que cela coûterait de l’argent.
Une autorisation a été accordée pour deux permis de démolir, l’un concernant une maison pour permettre un accès à la Grande rue pour le futur parking municipal du pré de Saint-Clair, et l’autre pour le Hangar de la Bonne Eau. Un élu a interrogé : « Y a-t-il urgence ? ». La réponse a été affirmative, soulignant que la structure était vétuste, squattée et contenait une importante réserve d’eau, potentiellement dangereuse pour les enfants. L’appel d’offres sera lancé pour les deux bâtiments.
La Ville a également donné sa garantie d’emprunt pour trois projets : deux avec Espace Domicile et un avec Loire Atlantique Habitat 44, soit un total de 1 700 096 €. Une demande a été faite pour la dotation d’équipement des territoires ruraux concernant deux dossiers : la voirie pour la requalification du parc d’activité le Poull’go et les travaux de réhabilitation de la salle des sports.
Culture et patrimoine
Marie-Annick Nicol, conseillère en charge de la culture, a proposé de rénover deux tableaux classés aux Monuments historiques : La Vierge de douleur et Christ souffrant (Église de Saint-Guénolé). Le coût prévisionnel total s’élève à 7 500 € (avec une contribution de la commune de 3 775 €). Pierre-Pain a fait une comparaison entre ces coûts et les subventions versées à certaines associations ou à la SNCM, concluant qu’il trouvait « cela cher au m² », faisant fi des arguments de ses collègues qui ont insisté sur l’importance culturelle et touristique de ces travaux. Il a finalement voté contre fait valoir que « le patrimoine a bon dos ! ».
La commune a également voté des subventions à diverses associations. Une petite augmentation a été allouée à la Croix Rouge à la demande de Martine Guerin (220 € au lieu de 160 €), ainsi que des conventions avec des associations telles que « les Nuits Salines », « le Pardon de Saint Guénolé », et le « Cercle celtique des paludiers », ainsi que la SNSM.
Gestion du Moulin de la Falaise
Face à la défaillance de l’association gestionnaire, suite à la démission de son président, un nouvel gestionnaire doit être trouvé en délégation de service public. Le nouveau cahier des charges a été établi, présentant quelques différences avec le précédent. Le moulin doit être ouvert le dimanche et former un nouvel meunier. Il sera accessible de Pâques à La Toussaint, l’après-midi.