Une étape décisive : le contre-la-montre individuel
Ce vendredi 19 juillet, le contre-la-montre individuel marque un tournant crucial pour Julian Alaphilippe, le maillot jaune du Tour de France 2019. Le coureur, qui a été le meilleur grimpeur du Tour 2018, continue de surprendre tout le peloton avec son dynamisme et ses capacités physiques et mentales, qui semblent sans limite.
Un guerrier sur le vélo
À 27 ans, le natif de Saint-Amand-Montrond est un cycliste tenace, prêt à descendre à plus de soixante kilomètres par heure. Après une étape emblématique réalisée aux côtés de Thibaut Pinot à la Côte de la Jaillière, le coureur de l’équipe Quickstep se trouve désormais dans le viseur des autres prétendants au titre, tels que Geraint Thomas, Romain Bardet, Egan Bernal et Nairo Quintana.
Défendre le maillot jaune
Avant d’aborder les huit dernières étapes qui s’annoncent particulièrement exigeantes, Alaphilippe souhaite minimiser les pertes lors du contre-la-montre : « Je suis déterminé à tout donner en partant en dernier. Avec le maillot jaune, j’ai une belle motivation pour pousser mes limites sur un parcours très exigeant qui me convient. Je suis extrêmement motivé. Je veux me battre pour défendre mon maillot avec fierté. Physiquement, mes jambes sont douloureuses comme celles des autres, mais j’attends avec impatience de donner le meilleur de moi-même », a-t-il déclaré ce jeudi, arborant fièrement son maillot jaune. En tête du classement général avec une avance d’1 minute et 12 secondes sur Geraint Thomas, le concurrent favori, il doit être prêt à lutter pour maintenir sa position.
Des défis à venir
La compétition se complique dès le samedi suivant avec l’étape reliant Tarbes au Tourmalet. Bien que ce trajet soit relativement court (117,5 km), il représente un défi redoutable. Trois cols attendent Alaphilippe : un col de 4ème catégorie, la Côte de Labatmale (1,4 km à 6,7%), un col de 1ère catégorie, le Col du Soulor (11,9 km à 7,8%), et enfin, un col hors-catégorie avec le Tourmalet (19 km à 7,4 %). Cette étape sera cruciale pour évaluer ses capacités face à ses concurrents, et surtout pour tester sa forme physique.
Des étapes montagneuses à affronter
Le dimanche 21 juillet, une autre étape montagneuse entre Limoux et Foix, s’étendant sur 185 km, mettra à l’épreuve Alaphilippe. Il devra gérer les assauts de Thomas, Bardet et Bernal pour rester dans la course. Trois cols se dresseront sur son chemin : un col de catégorie 2, le Col de Montsègur (6,8 km à 6 %), et deux cols de catégorie 1, le Port de Lers (11,4 km à 7 %) et le Mur de Péguère (9,3 km à 7,9 %).
Une dernière semaine éprouvante
La semaine finale se révèlera également très difficile pour Alaphilippe, enchaînant plusieurs étapes ardues, dont celle du 25 juillet, qui relie Embrun à Valloire sur 208 km avec deux cols hors-catégorie. Les problèmes ne s’arrêteront pas là, car il affrontera encore un col hors-catégorie le 26 et le fameux Val Thorens, un autre col hors-catégorie, le 27. Cette dernière étape avant l’arrivée finale à Paris permettra probablement de déterminer qui sera couronné champion du Tour de France 2019.