Le Conseil Municipal du 29 Octobre : Un Focus sur l’Urbanisme
La réunion du conseil municipal, qui s’est tenue le 29 octobre, n’a abordé que onze délibérations et a duré un peu plus de deux heures, se concentrant principalement sur des enjeux d’urbanisme.
Un PLU bien réussi
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) doit être approuvé : il englobe les modifications apportées au dossier arrêté pour répondre aux retours des parties prenantes et aux observations reçues durant l’enquête publique. Claude Verneau de l’opposition réclame davantage de précisions sur les zones N (naturelles) concernant les paysages stricts et évolutifs. La réponse indique que des précisions ont été apportées pour les applications, mais Verneau insiste sur la nécessité d’une définition claire. Les discussions reviennent sur le code de l’urbanisme et les espaces paysagers remarquables, avec la responsabilité de clarification incombant à chaque commune. « Cela va laisser place à des interprétations, surtout en zone N », met en garde Verneau.
Michèle Quellard déclare : « Nous ne changeons rien ». Bruno Schmidt, responsable du PLU, ajoute qu’il n’y a eu aucune remarque à ce sujet. Verneau fait remarquer qu’il aurait été plus simple de finaliser le plan de circulation avant le PLU et exprime sa satisfaction de voir la zone désignée en AUr (à urbaniser rapidement) maintenir son statut en zone N. Maryannick Rousset, adjointe à l’urbanisme, transmet les félicitations de Cap Atlantique concernant la gestion des études et le résultat : « C’est un PLU très bien conçu, réussi ». Votes contre : 6.
Protestations au sein de l’opposition
Paulette Clemensat présente la décision modificative n° 7 au budget. Elle annonce que pour ne pas retarder le projet du lotissement Puigaudeau, 147 000 € seront prélevés sur le budget principal, puis transférés au budget annexe, suscitant des questionnements pour Françoise Thobie : « Pourquoi n’avez-vous pas élaboré le budget du lotissement ? Nous avons tout en petits morceaux ». « Vous aurez cela en janvier », répond Michèle Quellard.
On aborde rapidement les admissions en non-valeurs (créances non recouvrables) et une observation technique de Thobie. Suivent des discussions sur les tarifs de l’office de tourisme, le remboursement d’une concession funéraire, ainsi que des marchés publics pour le renouvellement de mobilier urbain. Des débats émergent également concernant l’usage de certains panneaux de communication pour la mairie et la sélection des emplacements de parking autour du presbytère, animés par Bernard Cambier.
La question de l’approbation du projet d’aménagement du lotissement Puigaudeau et du dossier de consultation des entreprises, totalisant 1 365 591,41 € HT, arrive ensuite à l’ordre du jour. Claude Verneau demande des précisions : « Il s’agit d’un aménagement d’ensemble », entend-il en réponse.
Les discussions se limitent à l’aménagement du lotissement, sans évoquer les parcelles. « Nous desservons les 44 lots », précise Clemensat. Les terrains mesurent en moyenne 320 m², avec 42 lots réservés aux primo-accédants. Thobie s’interroge sur les prix des parcelles, à quoi le maire répond qu’ils sont fixés à un plafond de 195 €/m², ajoutant que le conseil général n’a pas donné suite à une demande de subvention. Des questions sont soulevées concernant Saint-Jean-de-Dieu, le maire répondant qu’« il n’y a pas de réponse ce soir, nous sommes en négociation ».
Eric Mahé rappelle les montants connus lié au projet : « Environ 4 360 000 € ? » « Oui », confirme le maire, mentionnant qu’une réserve foncière de plus de 7 000 m² est maintenue. Verneau s’étonne de l’absence d’un plan de circulation, arguant que les parkings ne sont pas suffisants. « Il n’y a aucun problème de stationnement, chaque habitation disposera au moins d’un garage et d’une place de parking devant, sans compter les parkings supplémentaires par secteur », lui rétorque-t-on.
Le budget définitif étant établi, il souligne que « les acquéreurs connaissent le prix de vente (et tant mieux !), ce qui n’est pas notre cas ». Il fait ensuite remarquer qu’un budget n’est jamais figé et peut évoluer. Votes contre : 6.
La Réaction de l’Opposition
Michèle Quellard tente, presque à voix basse, de commenter le vote : « C’est dommage que l’opposition refuse de soutenir ce projet pour nos jeunes ». Ce à quoi l’opposition répond par un tollé : « Non ! Ça suffit ! Ce n’est pas contre le projet ! » « C’est un magnifique projet ! Mais les habitants de Croisic ne savent pas combien cela leur coûtera ! Il faut que nous votions pour, donner un chèque en blanc ! Pourquoi ne pas avoir constitué un budget, mais non », a lansé Françoise Thobie, indignante.