Les Écologistes et leur Position sur l’Utilisation des Hélicoptères
Des citoyens expriment leurs avis.
Commentaire par LJ
Publié le 27 août 2014 à 07h40
L’intention de réduire l’impact environnemental est louable. Toutefois, pour aller jusqu’au bout de cette réflexion, ne faudrait-il pas interdire également l’usage fréquent des bulldozers pour le nettoyage des vasières et privilégier des méthodes manuelles comme les pelles et des bottes ?
Réponse par aspasie, Athènes
Publié le 24 septembre 2014 à 01h22
La suggestion de LJ n’est pas sans fondement. En effet, on peut étendre cette réflexion aux véhicules utilisés par les paludiers pour accéder à leurs marais. Beaucoup d’entre eux contribuent à l’effet de serre en émettant du CO2 et en consommant beaucoup de carburant, tandis que d’autres polluent les sols par des fuites d’huile et autres. Nous pourrions également discuter des pompes à diesel, ou des outils fabriqués en matériaux composites, comme les manches en fibre de carbone, qui sont difficiles à recycler.
Il serait intéressant d’examiner également la qualité de l’eau dans les marais. Si l’eau du traict mérite d’être analysée, que penser de l’impact des camions qui ont transporté des déchets à la fin du chantier de la RD 245, du rond-point de Kermoisan vers un terrain classé Natura 2000, adjacent aux salines à la sortie de Roffiat ? Certains affirmeront que ces déchets étaient inertes et ont été utilisés comme remblai. Toutefois, avec l’absence de communication sur le traitement de ces déchets, dont certains sont potentiellement bitumineux, il devient aisé de se voiler la face. L’entreprise responsable avait déjà agi ainsi en juin 2010 près de la zone aviaire de Poull’go, et en 2008 à St Molf, donc il semblerait qu’il n’y ait rien à signaler !
Est-il possible d’avoir une discussion sur les effets de l’exhaussement des RD 245 et RD 45 sur le drainage naturel des pluies, ou même sur la création de nouvelles zones humides, en considérant le blocage potentiel de ce drainage ? La tempête Xynthia appartient au passé, après tout ! Il serait également pertinent de parler de la pratique de brûlage des herbes sur les talus, nécessaire contre le baccharis, qui fleurit entre août et novembre. Il serait préférable de ne pas le couper durant cette période afin d’éviter la dispersion de plus de graines. Favoriser une coupe en hiver, lorsque le terrain humide facilite l’arrachage, ainsi qu’une seconde coupe au printemps sur les jeunes pousses, pourrait être une solution.
Cependant, ces considérations semblent absentes des médias ! Les personnes se qualifiant d’« écologistes » ont-elles vraiment ces réflexions ? Oups, j’oubliais ! Elles sont trop occupées à scruter le vilain hélicoptère qui crée du bruit au-dessus des marais salants. Quelle hypocrisie, quand même !