Sondage sur les zones piétonnes : Les Croisicais hésitants, les touristes à orienter
Inaugurée le 1er juillet, cette première initiative est indéniablement captivante. Cependant, il est évident qu’elle ne ravira pas tout le monde. Lors de sa présentation à la mairie, Michèle Quellard avait souligné que chacun devrait faire des concessions, et que la mairie serait prête à s’ajuster aux situations spécifiques. Cela semble se concrétiser, en particulier avec l’octroi de passes.
Circulation piétonne : Un essai à mettre en place
Les rues sont désormais ouvertes aux piétons de 10 h 00 à 19 h 00, mais le flux de visiteurs et de Croisicais qui pourraient envisager de laisser leurs voitures est encore insuffisant. Pour les touristes, toutes les mesures ne sont pas encore prises pour les inciter à se diriger vers le cœur de la ville. En ce qui concerne les locaux, ils ne modifieront pas leurs habitudes du jour au lendemain.
Problèmes liés à l’Office du Tourisme
Un autre problème réside dans l’Office du Tourisme, qui n’est pas encore opérationnel (il manque l’accès à l’étage supérieur…), alors que la première quinzaine de juillet touche à sa fin. Il est difficile de le repérer dans la rue du Pilori, ce qui est logique compte tenu de l’absence d’enseigne ! « Elle sera bientôt installée », assure-t-on. De plus, les panneaux signalétiques sur sa localisation sont trop peu fréquents, difficilement visibles et mal arrangés. Les commerçants rapportent des témoins interrogeant : « Où est l’Office de Tourisme, a-t-il changé d’emplacement ? ». Ce à quoi la réponse plaisante est : « Il se trouve rue du Pilori, pas loin du Crédit Agricole ». Finalement, le vacancier conclut sa quête d’orientation : « C’est étrange, nous venons de là ! »
Problèmes de circulation autour de l’église
Le principal souci se trouve devant l’église, où deux jeunes agents de sécurité observent le défilé constant de véhicules. La vitesse excessive, le refus de céder le passage, le stationnement chaotique, l’absence de clignotants et les demi-tours dangereux entraînent une série d’infractions au code de la route, tandis que les piétons naviguent sur ou hors de la chaussée. La sortie de l’église s’est transformée en un véritable parcours du combattant. Sur la Place Dinan, les situations conflictuelles avec les voitures se multiplient également, et le stationnement s’apparente à un « chacun pour soi ».
Une amélioration à prévoir
Tous les petits désagréments engendrés par l’introduction des rues piétonnes seront sans doute rapidement résolus. La mairie apprendra sûrement de cette expérience pour les saisons à venir. En ce qui concerne la circulation, la tâche s’annonce plus ardue. Dans tous les cas, il faudra patienter avant de porter des jugements trop définitifs.
Perspectives d’amélioration
Malheureusement pour les partisans du « Oui », les arguments en faveur de cette initiative restent moins accessibles. La qualité de vie est l’argument principal, et il est clair qu’il n’y a pas photo sur ce sujet.