Fermeture de 10 lits au Croisic cet été : une situation préoccupante

Introduction

Les syndicats CGT de l’hôpital intercommunal de la presqu’île Guérande-Le Croisic, de l’hôpital intercommunal du Pays de Retz et du centre hospitalier de Saint-Nazaire, ainsi que la coordination syndicale CGT santé et section Sociale 44, expriment leur indignation face à la fermeture de 10 lits de Soins de Suite et de Réadaptation au Croisic durant la période estivale, du 1er juillet au 31 août. Cette décision, motivée par des économies budgétaires, survient alors même que la ville de Saint-Nazaire prévoit un afflux important de patients lié aux vacances d’été.

Impact sur les soins estivaux

En effet, durant la saison hivernale, le centre hospitalier de Saint-Nazaire a déjà rencontré des problèmes de sur-occupation, autant au niveau des urgences que dans les services de médecine, en raison de l’insuffisance de lits disponibles, tant dans son établissement que dans ceux alentour. L’été, la population de la région augmente considérablement, atteignant environ 750 000 habitants, ce qui mettra encore plus de pression sur le service des urgences du Centre Hospitalier, entraînant des engorgements réguliers.

Risques de surcharge hospitalière

Pour la CGT, la fermeture de ces lits soulève d’importantes inquiétudes sur la capacité des hôpitaux à gérer la demande croissante. En outre, la promesse d’ouvrir une unité supplémentaire de 15 lits de médecine durant l’été n’est finalement pas maintenue. Cela signifie que les établissements de santé locaux devront pouvoir accueillir des patients en convalescence, une tâche qui sera difficile, voire impossible, avec la fermeture des lits au Croisic.

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Requête aux autorités sanitaires

Face à cette situation alarmante, la CGT a adressé une lettre à la Directrice de l’Agence Régionale de Santé des Pays de Loire pour réclamer l’annulation de cette mesure d’économies, en soulignant les problèmes de prise en charge qui en découleront pour les patients.

Conclusion

Au regard de ces circonstances, la CGT affirme que la fermeture de 10 lits de soins au Croisic pendant la période estivale va à l’encontre des valeurs de service public que devraient garantir les établissements de santé. Ce choix soulève des questions sur la gestion hospitalière actuelle, qui semble calquée sur un modèle entrepreneurial, et rappelle que la santé ne devrait pas être considérée comme une marchandise.

Communiqué CGT

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