Une action symbolique sur la plage
Des militants se sont allongés sur le sable, recouverts par une bâche noire représentant une vague, pour illustrer qu’une décennie après la catastrophe de l’Erika, les mesures nécessaires à la prévention des marées noires ne sont toujours pas mises en œuvre.
L’absence des partis politiques notables
Étrangement, les représentants des Verts, des Socialistes, ainsi que les élus UMP, étaient absents de cette rassemblement. Toutefois, Benoît Bonnafé, du Nouveau Centre, était présent.
Des discours engagés
Christian Hazebrouk, vice-président des Amis du collectif marée noire et membre de la Ligue des Droits de l’Homme, a pris la parole pour souligner que les pollutions et marées noires ne sont pas inéluctables. « Ce qui nous unit aujourd’hui, c’est cette nouvelle pollution causée par des résidus d’hydrocarbures, avec plus de 8 tonnes de galettes collectées et 20 chantiers de dépollution en cours », a-t-il expliqué.
Appels à une meilleure transparence
Selon le CEDRE, les échantillons de polluants analysés proviennent tous d’une source commune, qui demeure toutefois inconnue. « Nous demandons une surveillance citoyenne, claire et indépendante, car il est préoccupant que le CEDRE reçoive des financements privés provenant de l’industrie, ainsi que des membres issus de l’industrie pétrolière, cela soulève des questions sur son objectivité », a ajouté Christian Hazebrouk.
Des actions légales annoncées
Le conseil général a décidé d’intenter une action en justice contre cette nouvelle pollution. Selon Christian Hazebrouk, cette initiative est bienvenue, car les réponses actuelles ne peuvent suffire.
