Une éolienne flottante de petite taille
Une équipe de chercheurs du LUEEA* a conçu cette éolienne miniature afin de l’évaluer dans des conditions aussi proches de la réalité que possible. Pour ce faire, celle-ci a été installée dans un bassin afin de recréer des environnements avec de la houle et du vent.
Des vagues de 10 mètres à l’échelle
Dans cette étude, par exemple, des vagues de 20 cm à l’échelle correspondent à des hauteurs de 10 mètres, représentant ainsi des conditions quelque peu extrêmes. L’objectif est d’analyser le comportement des pales et de l’ensemble du mécanisme lorsqu’ils sont soumis à de telles oscillations.
Les éoliennes offshore : un défi d’ancrage
Aujourd’hui, il est bien établi que les éoliennes offshore (comme celle d’Alstom actuellement en test à Carnet) nécessitent d’être ancrées au fond des océans, ce qui peut être réalisé à l’aide de monopieux, une solution envisagée près du Croisic, ou via une structure jacket. Cependant, il est impératif de prendre en compte la profondeur maximale des sites, qui devrait idéalement se situer entre 30 et 40 mètres, au-delà de laquelle le système de fixation devient presque impossible à mettre en œuvre.
Les préoccupations environnementales
Ce type d’ancrage est également critiqué par les associations de protection de l’environnement. L’éolien flottant pourrait offrir une alternative pour réduire la « pollution visuelle » souvent dénoncée et éviter de « partager » l’espace maritime avec d’autres utilisateurs de l’océan.
Une recherche innovante
Ces essais sont parmi les premiers de ce type et ont bénéficié d’un soutien financier régional. Le programme de recherche sur les énergies renouvelables continuera de se développer. L’une des motivations derrière cette expérimentation menée par l’équipe de l’école Centrale est de prévenir un futur où nos côtes seraient envahies par d’énormes machines, comme dans un mauvais film de science-fiction…
*LUEEA : Laboratoire d’Hydrodynamique Énergétique et Environnement Atmosphérique.