Les premières difficultés attendues pour les bûcherons illégaux

Les dangers de la coupe d’arbres au Croisic

Avec un outil bien aiguisé, en quelques mouvements rapides, un arbre qui a été planté pendant 30 à 40 ans, résistant à de nombreuses tempêtes, se retrouve à terre. C’est le sort tragique que subissent de plus en plus d’arbres dans la région du Croisic. Cette crise n’est pas causée par la chenille processionnaire, mais plutôt par des individus, y compris des institutions respectées, provoquant ainsi de graves conséquences pour la municipalité.

Motivations cachées derrière l’abattage

Ne nous illusions pas, la raison qui pousse certains propriétaires à répandre de la sciure au sol n’est pas de restaurer l’aspect original du Croisic, mais plutôt pour des raisons personnelles. Le Conseil Général a tenté d’appuyer son argument avec la justification historique pour expliquer l’abattage de 32 arbres sur un terrain qu’il possède. Les excuses habituelles incluent la maladie des arbres et leur dangerosité, mais il est peu judicieux de faire valoir que la vue est obstruée par un cyprès trop grand.

Le cynisme dénoncé au conseil municipal

Lors d’un questionnement lors du dernier conseil municipal, Claude Verneau a souligné avec ironie le cynisme de ces situations. Plusieurs résidents du Croisic ont informé lecroisic-infos.fr de la problématique. L’un d’eux avait même reçu l’affirmation de Michèle Quellard que la municipalité avait porté plainte. La situation est désolante : les arbres sont abattus tandis que l’homme détourne le regard, comme le chante Francis Cabrel. Abattre un arbre dans le Croisic sans autorisation de la mairie constitue un délit. À ce rythme, il est légitime de parler d’une forme de déforestation. Au total, 56 arbres ont été abattus sur le site de Turballo par des membres de la communauté des gens du voyage.

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Les difficultés à sanctionner les actes de déforestation

Il semble plus difficile de sanctionner une atteinte au patrimoine naturel que de rédiger un constat pour un véhicule mal garé. Concernant les gens du voyage, la municipalité a pris des mesures auprès du Préfet, qui, comme on le sait, n’a pas de pouvoir de poursuite. « Ils nous ont promis qu’ils replanteraient de la végétation et que les arbres abattus étaient malades et dangereux. Nous ne sommes pas convaincus par ces réponses et attendons le retour du Préfet avant de porter probablement plainte. La procédure doit être respectée », a déclaré Maryannick Rousset à Claude Verneau, perplexe face à l’attitude de la municipalité envers les bûcherons. L’élu a rappelé que l’abattage d’arbres ne peut être justifié que pour des raisons de santé et de sécurité, et doit être compensé.

Interventions municipales pour protéger les arbres

Heureusement, dans le cas de la Société Générale qui voulait évincer le concurrent Écureuil de son abri habituel, la mairie est intervenue pour arrêter l’abattage. « Ils vont replanter ! », a assuré Maryannick Rousset. La municipalité aurait exprimé un avis défavorable face à la volonté du Conseil Général de revenir à des pratiques anciennes et a conseillé de trouver d’autres solutions pour rétablir des angles de vue.

Autres pertes au profit de la construction

D’autres exemples montrent l’ampleur des pertes d’arbres : cinq spécimens âgés ont disparu sur le site du nouvel immeuble en face du cimetière (les promoteurs ont promis de replanter 112 arbres ! Ce sera agréable à admirer en 2040) et deux bouleaux ont été abattus pour « dégager la vue » au presbytère.

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Appel à l’information sur la législation arboricole

À travers le Croisi’Mag, Claude Verneau souhaite que la municipalité informe les citoyens sur la législation en matière d’abattage d’arbres. Il est également important de considérer les réglementations à respecter lors de la plantation, tant pour les essences que pour la hauteur.

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