Les résultats de la SAEM
Max Palladin a signalé que les résultats de la SAEM peuvent être consultés sur le site le-croisic-peche.peche-plaisance44.fr. En résumé, les performances demeurent stables malgré une légère baisse de 0,4 % dans un contexte général difficile, avec une diminution de 3 % du tonnage et de la valeur.
La criée du Croisic
La criée du Croisic se classe comme la deuxième en France en termes de prix moyen, bénéficiant d’une notoriété bien établie. Avec plus de 70 acheteurs, dont 50 poissonniers et 15 à 20 acquéreurs en ligne, on assiste à des « embouteillages à la sortie ». Pour remédier à cela, une plateforme mobile pourrait être envisagée à l’extérieur pour faciliter le chargement des camions. Les espèces dominantes en valeur incluent les soles, langoustines et crevettes. Cette année (2014), les mois de mai et juin ont été difficiles pour la langoustine, bien qu’elle ait fait son retour, démontrant un retard de saison et notre dépendance à une espèce.
Activités de la criée
La criée traite plus d’une centaine de bateaux, et parfois des camions, selon Max Palladin, qui souligne qu’il est crucial d’attirer de nouveaux bateaux même si le port du Croisic semble en souffrir. Il souligne aussi l’importance de comprendre pourquoi les jeunes ne s’engagent plus dans la pêche.
Plaisance et résultats financiers
La SAEM gère également la plaisance, avec 521 bateaux pour 4738 nuitées. Vingt-six nouvelles places ont été ouvertes, alors que 316 bateaux figurent sur la liste d’attente. Les résultats financiers affichent un bénéfice de 60 000 €, malgré une perte dans le secteur de la pêche à cause des autres charges s’élevant à 624 k€ pour le renouvellement d’équipement, que la SAEM ne peut pas amortir en raison de l’absence de propriété des biens en DSP. Par exemple, les 500 k€ pour le froid sur deux ans devront être amortis sur 20 ans. Avec plus de 800 k€ investis en matériel sur trois ans, le directeur exprime sa satisfaction, y compris les subventions. Une année correcte, la SAEM paie des impôts, ce qui est citoyen, sans avoir contracté de prêts.
Les projets de travaux
Des travaux d’une valeur de 220 k€ vont être lancés pour rénover la grande chambre. Un ponton professionnel sera également mis à disposition avec 8 à 10 places, coûtant un peu plus de 25 k€, destiné non pas à embarquer des passagers mais à encourager des activités nautiques, telles que la location de bateaux et les guides de pêche. Ce ponton sera installé à l’entrée de la place du 8 mai, à droite du pont. La capitainerie sera mise aux normes pour les personnes à mobilité réduite.
Réfection des quais
Le conseil général s’occupera de la réfection des échelles de quai, deux d’entre elles étant particulièrement dangereuses ont déjà été remplacées, ce qui souligne l’importance de la sécurité. La toiture du quai de débarquement du poisson à côté de la criée sera également rénovée. Concernant les quais de la petite chambre, les travaux reprendront sans démonter les pontons afin d’éviter le déplacement des bateaux.
Le projet du quai du Lenigo
Le projet du quai du Lenigo sera réduit par rapport à l’idée originale, avec la création de 42 places, ainsi que des places pour les barges ostréicoles, afin de pouvoir accueillir de grands navires. Le directeur a également mentionné qu’un emprunt sera nécessaire, avec un retour prévu sur sept ans pour respecter les délais de la DSP.
Articles de presse et rumeurs
Concernant l’estacade, c’est du ressort du conseil général, tandis que la SAEM s’occupent de la création des pontons. L’adjoint, Gérard Le Cam, a insisté sur l’urgence de traiter les problèmes pour éviter les accidents et a fait référence à la nécessité répétée de travaux auprès du conseil général. Il a également voulu clarifier les rumeurs de fermeture de la criée.
Nouvelles places et priorités
Une membre du public a demandé sur le sujet des nouvelles places et de leurs tailles. La priorité sera donnée à ceux qui souhaitent intégrer les bassins.
Plans pour Pornic
À la demande du conseil général, nous avons soumis une candidature pour la gestion de Gourmalon, afin de tester une association entre la SAEM et la CCI. Nous attendons toujours une réponse. La CCI s’occuperait de la gestion quotidienne, tandis que la SEM s’occuperait de la mise en place des outils. D’autres concessions seront disponibles dans les années à venir.
Pornic est un port de 300 places d’échouage, qui ne représente pas une concurrence pour le Croisic.
Le premier adjoint a exprimé sa satisfaction en répondant aux rumeurs concernant la fermeture de la criée, affirmant qu’il n’y avait aucune vérité derrière ces allégations.