Absence de marée d’équinoxe aux Plumes d’Elles
Le Salon littéraire de septembre au Croisic a décidé de n’inviter que des femmes écrivains.
Le salon, rebaptisé Plumes d’Elles et d’Équinoxe par la nouvelle équipe organisatrice, s’est tenu à l’ancienne criée pendant deux jours. Plumes d’Elles reflète la volonté d’avoir exclusivement des femmes pour présenter leurs créations, tandis qu’d’Équinoxe évoque l’importance d’une bonne réputation pour une éventuelle continuité. Ce changement de propriétaires n’a pas impacté le nom, mais les résultats semblent mitigés : la participation n’a pas été à la hauteur des attentes, selon certains exposants. Christiane Collange a exprimé sa satisfaction, notant que, étant la seule auteure de renom, son attrait était inévitable. D’autres auteurs ont, quant à eux, souligné le manque de communication autour de l’événement. Une exposante a partagé son constat : « Beaucoup de gens se promènent ici le dimanche après-midi, mais peu viennent pour acheter des livres, contrairement au salon de Kerkabellec. » Une autre participante a même fait part de son départ après avoir vendu aucun ouvrage.
Il est évident que des habitants du Croisic ont fait savoir qu’ils boycottaient le salon en raison de leur désaccord concernant les événements récents.
Viviane Janouin-Benanti : des histoires inspirées de faits réels
Viviane Janouin-Benanti, bien connue du salon, a présenté son dernier livre Le double visage du Dr Karl Roos. Avec une formation juridique, politique, et en santé publique, elle se consacre à des romans qui redonnent vie aux acteurs de grandes affaires criminelles. « Je publie généralement un livre par an, débutant par une intense phase de recherche dans les archives judiciaires, suivi de plusieurs mois d’écriture. » Forte de quinze publications, elle avait bien préparé son stand, distribuant même des brochures informatives sur ses œuvres. Concernant le thème du salon, elle a partagé sa réserve : « Je ne suis pas très enthousiaste. J’écris des romans tandis que mon mari compose des nouvelles, il serait difficile de présenter notre travail ensemble ici. Chaque genre attire un public distinct. » Elle a également mentionné un prochain projet de livre en lien avec la résistance au nazisme.
Annie Misiak : aux petits soins des enfants
Forte d’une expérience en pédiatrie, Annie Misiak a commencé à écrire des histoires pour ses enfants lorsqu’ils étaient jeunes. À la retraite, elle s’est tournée vers l’écriture pour les plus jeunes, tout en organisant des anniversaires et en vendant des marionnettes lors des marchés nocturnes durant l’été. Bien qu’elle publie à compte d’auteur, elle trouve cela difficile et a suivi une formation en illustration pour embellir ses récits.
« Avec mes marionnettes, je rends mes histoires plus vivantes, » explique-t-elle. Elle présente ses œuvres, notamment Jenny, et un autre livre intitulé Petitauto qui sera bientôt publié.
Michèle Sebal et les anges
Avec Secrets d’anges, son nouveau roman, Michèle Sebal nous entraîne avec bonheur, humour, et une touche de mystère dans un monde où le suspense interroge délicieusement l’équilibre.