Hommage aux pêcheurs de La Turballe et du Croisic

Hommage aux pêcheurs de La Turballe et du Croisic

Voici quelques commentaires sur le sujet :

Commentaire de Bernard CAMBIER (08 juin 2012 à 10h23)

La première phrase résume bien la situation : « anchois de la TURBALLE, langoustines du CROISIC ». La renommée nationale de l’industrie de la pêche dans notre presqu’île repose essentiellement sur ces deux ports, qui ont même uni leurs forces au sein d’une SEM. Pourquoi changer un message qui fonctionne si bien ? La ville de Guérande est reconnue mondialement pour son sel et ses produits dérivés, tant et si bien qu’aucun article ne se vend sans mentionner le sel de Guérande, et c’est parfait ainsi.

La crevette du Croisic a sa propre identité, tout comme l’anchois de La Turballe, qui doit faire face à la concurrence d’autres ports pratiquant la même pêche. Le bar, les homards, les langoustines, les lieus, et d’autres espèces ne sont pas « produits en presqu’île Guérandaise », mais sont pêchés par nos marins du Croisic et de La Turballe, parfois bien éloignés de la presqu’île.

Pourquoi regrouper sous un seul label des produits qui ne sont pas comparables, et de surcroît avec une mention géographique « GUERANDE », un petit port de pêche connu de tous ? Une interrogation se pose : le député-maire de Guérande aurait-il laissé passer ce projet s’il avait encore été maire du CROISIC ?

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Commentaire de Langoustine (08 juin 2012 à 11h58)

Je vois que j’ai l’honneur d’être mentionnée. Bravo Monsieur Cambier pour votre observation pertinente. Cette initiative semble surtout destinée à satisfaire des distributeurs comme Leclerc qui achètent le poisson en dessous du prix du marché ! Cependant, si Le Croisic avait développé son propre label, nous ne serions sans doute pas dans cette situation.

Commentaire de Pétroleuse Totale (08 juin 2012 à 14h33)

Un brin de correction grammaticale et de vérification syntaxique serait nécessaire pour enrichir cette réflexion. Il est évident que la ville de Guérande ne fait pas autant de publicité que la côte.

Commentaire du Marquis de Kervenel (10 juin 2012 à 08h46)

Depuis de nombreuses années, alors même que le Maire de Guérande était encore en fonction au Croisic, plusieurs voix dont la nôtre connurent des suggestions en faveur de la création d’un label « produit du Croisic » pour des produits nobles issus de la pêche (langoustines, homards, coquilles Saint-Jacques, bar, soles, etc.), ainsi que pour les coques du Traict. Une telle création aurait pu renforcer la notoriété du Croisic et stimuler l’établissement d’ateliers de conditionnement pour ces produits. Pourtant, si un jour la langoustine obtient un label, cela se fera sous la protection de Guérande, comme si c’était une écrevisse des marais ! À quand les coques du Coteau de Guérande ? Notons également que la SEM est impliquée dans cette affaire. Cette situation semble préméditée.

Il est possible de jouer avec les marques quand il s’agit de vente, mais l’anchois de Collioure a reçu son label européen en 2004, sans référence à Perpignan ! Que penserait-on au Croisic d’un label « langoustine de Pont l’Abbé » pour les produits du Guilvinec et de Lesconil ? Cela nous ferait sûrement sourire ! Cependant, les bigoudens ne sont pas naïfs !

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Commentaire du Marquis de Kervenel (suite 10 juin 2012 à 08h49)

Et en effet, la vraie presqu’île géographique, c’est celle du Croisic, et nous y tenons à cœur ! Les dénominations telles que presqu’île d’Auray ou presqu’île de Quiberon sont à revoir… Souhaitons néanmoins la continuité du succès commercial d’un grand producteur de coques croisicais, l’un des fondateurs de la nouvelle association, tout en déplorant le manque de défense pour nos produits maritimes. Il semble que nous soyons résolument placés sous le label « Tout Pour Le Touriste ». Qu’il en soit ainsi, et unissons-nous autour de la bécasse blanche, emblème du mariage entre l’anchois et la langoustine ! Cela me rappelle une chanson d’un ami au sujet du bigorneau et de la sardine ! On peut toujours rêver, mais ce sujet méritera encore d’être débattu, car le divorce existe heureusement !

On pourrait envisager un menu « Guérande » par les restaurateurs du Croisic : après une savoureuse langouille de Guérande, une fricassée de queues de langoustines de Guérande à l’anchoïade de Guérande, une anguille bardée d’anchois de Guérande et ce serait une étoile assurée ainsi qu’une visite de Petitrenaud ! Et pourquoi pas, en option, apprécier le fameux canard sauvage laqué de Guérande accompagné de coques du coteau de Guérande et de la Fleur de sel de Guérande ? Vous m’en direz des nouvelles !

À côté des pays métais et paludiers, Guérande semble peu à peu intégrer un secteur maritime, riche de ses deux ports historiques. La SNCF envisage-t-elle de rebaptiser la gare du Croisic en « gare de Guérande maritime » ? Bien joué, Monseigneur des remparts, mais attention, « qui trop étreint, mal embrasse » !

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Commentaire anonyme (11 juin 2012 à 14h03)

C’est une idée du président de la SEM ? M. Leroux ? Ou une initiative de M. Priou ? Personnellement, cela semble insignifiant pour le consommateur : « les imbéciles heureux qui sont nés quelque part ».

Commentaire de J. Bourglan (25 août 2012 à 03h44)

Monsieur Gambier, votre opposition à un projet de produits locaux labellisés « Produit en Presqu’île de Guérande » montre votre engagement politique dans l’opposition municipale. Toutefois, pour traiter de ce sujet délicat concernant la pêche et sa commercialisation, il est essentiel de bien en connaître toutes les données; nos propres navires et criées locales ne suffisent pas à approvisionner les marchés de nos poissonniers ! Langoustines, bars, soles, sardines, etc., proviennent chaque jour d’autres ports de l’Atlantique ou même de l’étranger pour satisfaire les besoins de nos concitoyens. Alors, parlons toujours de « croisicais » ou « turballais » ? Peut-être avez-vous, comme le Marquis, trouvé une appellation plus précise et attrayante pour la commercialisation de ces produits. Moi je propose : « Pêché Nord-Est Atlantique » ?

Pour conclure, la discussion sur l’avenir et la labellisation des produits de la mer du Croisic et de La Turballe demeure ouverte. Espérons qu’une solution favorable pour tous se dégagera.

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