Les cris des pêcheurs sont entendus
Max Palladin a relayé le souhait des pêcheurs qui en ont assez d’entendre dire que les criées pourraient fermer leurs portes. Il a ajouté que « si cela devait arriver un jour, avec des résultats comme ceux-ci, ce ne serait pas pour demain » avec un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros et plus de 800 000 € de bénéfices réservés en provisions en 2014.
« Nous devenons compétitifs et nous sommes classés au cinquième rang national », a-t-il déclaré.
Des investissements significatifs
Depuis sa création il y a quatre ans, l’établissement a investi plus de 2 millions d’euros au Croisic, et « les deux criées grandissent de concert ». La SEM se porte bien, et les résultats au 30 juin sont prometteurs, « avec une excellente année pour la langoustine, les prix se maintiennent, nous sommes très satisfaits », a confié le directeur avec le sourire.
Rénovations à l’horizon
La criée va également bénéficier d’une amélioration esthétique avec des travaux de rénovation. « Quand l’intérieur fonctionne bien, nous pouvons nous soucier de l’extérieur », a précisé le responsable en réponse à un conseiller inquiet pour « l’image du Croisic ».
Nouveaux commerçants
Quatre poissonniers ont déjà pris position sous la criée, avec un cinquième qui se profile à l’horizon.
Engagement pour la plaisance responsable
Du côté de la plaisance, la sensibilisation continue en faveur de la protection des eaux. Un flyer sera diffusé. Grâce à un nouveau ponton, 54 nouvelles places ont été créées, avec 11 bateaux retirés. Désormais, seuls les navires équipés de cuves pour les eaux noires seront acceptés. Environ 620 bateaux ont été accueillis, soit un nombre supérieur aux années précédentes, bien que « plus petits », ce qui explique une légère baisse des résultats pour 2014.
