Présentation du premier projet du Plan Local d’Urbanisme aux élus du Croisic

Un enjeu majeur pour l’avenir des territoires

Comme dans toutes les communes, l’adoption du Plan Local d’Urbanisme (PLU) représente un enjeu crucial pour l’avenir des territoires. À l’issue d’un débat de deux heures, Michèle Quellard, maire de la ville, a exprimé l’importance de ce projet en déclarant : « Il est normal qu’il y ait des débats et des divergences d’opinions. Le PLU détermine l’avenir de la commune. Une fois adopté, chacun saura vers où nous devons nous diriger. »

Les orientations du PLU

Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) a esquissé plusieurs axes prioritaires : promouvoir la mixité sociale en soutenant le logement des jeunes, encourager le développement d’activités touristiques, ainsi que préserver le commerce et l’artisanat locaux. Le PLU vise également des objectifs clairs, tels que valoriser le centre-ville, aménager l’entrée de la ville, favoriser l’accueil des jeunes actifs grâce à des projets de logement, et protéger les espaces naturels tout en revitalisant la Zone Artisanale. Selon M. Schmidt, responsable de l’étude, la philosophie générale du projet est la suivante : « Éviter que Le Croisic ne se transforme en musée ou en ville de retraités. Le PLU doit répondre aux besoins des générations futures, en mettant l’accent sur les infrastructures de transport et le logement. »

Concerter ne signifie pas accepter

Maryannick Rousset, la responsable de ce dossier, a évoqué les concertations menées ainsi que les remarques formulées durant la phase de conception du PLU, avant d’ouvrir le débat avec l’opposition. Bien que l’État impose des règles strictes permettant à chacun, élus, institutions, associations et citoyens, de s’exprimer, cela ne doit pas être confondu avec la possibilité de modifier le projet. En effet, selon Rousset, le PLU représente un choix politique, même s’il doit encore passer par une enquête publique après validation par les élus du Croisic.

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Les questions soulevées par l’opposition

Les élus de l’opposition, y compris Françoise Thobie, se sont questionnés sur une disposition qui empêche les commerçants de vendre leurs biens immobiliers pour les transformer en logements dans un certain périmètre au cœur de la ville, soulignant les inconvénients pour les Croisicais souhaitant vendre. « Pourquoi ce périmètre s’arrête-t-il à la Place Dinan ? » a-t-elle demandé. Unie, l’opposition a demandé une révision immédiate de cette règle. Rousset a répondu : « Ce n’est pas une erreur, c’est un choix délibéré ! »

Des projets immobiliers à l’horizon

La bonne nouvelle concernant le PLU est la possibilité d’engager des projets immédiats pour construire une trentaine de logements à la fois en accession et en location, ainsi que quelques logements sociaux dans la zone Est de Kervaudu, délimitée au nord par la rue du Moulin Bâtard et au sud par la rue Henri Dunant. Ce nouveau quartier sera construit selon des normes environnementales strictes. Les secteurs 1 et 3 seront développés à moyen et long terme.

En attente de décisions administratives

Les projets rapportent que rien n’est définitif, car la commune est dépendante de la décision du Préfet concernant le futur Plan de Préventions des Risques d’Inondations. Malgré tout, Michèle Quellard a partagé son optimisme quant à la réalisation de ces projets.

Une démarche environnementale engagée

Du point de vue environnemental, M. Schmidt a assuré que « la coupure verte sera protégée de toute urbanisation », tout en précisant les orientations d’aménagement : protection des linéaires commerciaux, aménagement de la zone de la gare, ainsi que la préservation du périmètre de la Chapelle du Crucifix. En somme, ce projet de PLU a été approuvé avec une voix contre et sept abstentions, marquant un pas en avant dans la planification urbaine du Croisic.

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