Participation du KURUN à la Semaine du Golfe
Onze membres de notre association ont eu l’opportunité unique de participer à cet événement en faisant naviguer les équipages à travers différentes étapes.
Une matinée inoubliable en mer
Commencez la journée est le début d’une belle aventure! Dès 5H30 lundi matin, l’équipage était déjà sur le pont, profitant d’un sublime lever de soleil, avant de se diriger en début d’après-midi vers le rassemblement prévu au large de St Gildas, un prélude prometteur à la Grande Parade du samedi.
Une exploration des ports
Chaque jour offrait l’opportunité de découvrir ou redécouvrir de nouveaux ports, tels que : Le Logeo, l’île d’Arz, St Goustan, Vannes, et Port Anna. Nous avons également pu profiter d’animations locales en compagnie d’autres passionnés de la mer.
Une navigation exaltante
Nous avons eu la chance de naviguer aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du golfe, entourés de voiliers mythiques et de diverses tailles. Que ce soit les majestueuses voiles de la frégate russe Shtandard ou le célèbre Pen-Duick, en passant par de minuscules yoles, tous ces bateaux étaient un véritable régal pour les yeux.
Des souvenirs mémorables
Pour les plus aventuriers d’entre nous, prendre le gouvernail au milieu des remous et des tourbillons, lors du passage avec un coefficient de 107, est un souvenir impérissable. Heureusement, notre sécurité était assurée par une organisation bien rodée et toujours vigilante.
Le temps fort de la grande parade
Le point culminant de notre semaine fut sans aucun doute la grande parade de samedi, lorsque les réchauds s’avancent face à Arradon, réunissant près de mille bateaux dans un étroit goulet. Chacun devait ajuster ses voiles, et parfois faire appel au moteur (même en marche arrière) pour maintenir une distance suffisante avec les autres embarcations tout en respectant le flot des précédents.
Assistance aux amis navigants
Nous avons également eu la chance d’apporter notre soutien à nos amis de « Pêcheur d’Islande », le misainier de Camoëls, qui, sans moteur, devait parfois lutter contre les courants lors des entrées de ports.
Retour au Croisic
Comme tout a une fin, nous avons fait le chemin du retour vers le Croisic dimanche matin, pour une croisière de neuf heures. Bien que le temps fût moins clément que durant la semaine, avec quelques grains et des vents atteignant 15 nœuds, Kurun, sous foc, trinquette et grand-voile, filait à 6 à 7 nœuds au cap 120, presque avec l’enthousiasme de sa jeunesse retrouvée.
Une pensée pour Jacques Yves le Toumelin
En approchant du Tréhic, j’ai eu une pensée émue pour Jacques Yves le Toumelin, qui racontait ses ressentis lors de son retour du tour du monde en 52 à cet endroit. Peut-être m’a-t-il entendu, car à ce moment-là, un grondement de tonnerre a résonné, faisant écho à son nom, Kurun, et je me suis demandé s’il n’applaudissait pas de voir son cher cotre renaître sous nos mains.
