Le Conseil Municipal Prend une Décision Importante
C’est désormais officiel, le conseil municipal a décidé de mettre en vente le bâtiment historique de l’Hôtel d’Aiguillon. Cette décision a été soutenue par la commission du Patrimoine, qui regroupe à la fois des élus et des membres impliqués dans la société civile.
Un Coût de Rénovation Élevé
D’après les études techniques et les diverses réunions de réflexion organisées, il est apparu que le coût de la réhabilitation du monument était trop élevé pour la commune, rendant impossible la conservation de ce bien dans le patrimoine local.
Des Conditions de Vente Précises
La municipalité a établi un cahier des charges que le futur acquéreur devra impérativement respecter. Bien que la décision de vendre ait été largement acceptée dans un esprit de résignation, les conditions elles-mêmes ont soulevé de nombreuses questions parmi les élus.
Questions et Préoccupations
Les débats ont mis en lumière plusieurs interrogations : quel sera le prix de vente ? Le maire a précisé : « Pas celui des Domaines, qui ne nous convient pas. » De plus, il a été demandé quel serait le prix plancher, avec la réponse : « Ni plancher ni plafond. »
Claude Verneau a exprimé ses préoccupations, en se demandant sur les critères qui seront utilisés pour la décision finale. Il a également souligné la nécessité d’avoir des garanties sur l’achèvement des travaux et sur les délais, notant que cela représentait un risque potentiel.
La Vente et les Offres à Venir
Plusieurs membres du conseil ont suggéré d’inclure des clauses dans l’acte notarié pour prévenir toute annulation de la vente. Le maire a répondu : « Laissons venir les offres. »
Pour Françoise Thobie, il n’est pas question de « signer un chèque en blanc ». Michèle Quellard a proposé de voter sur le principe de la vente, tandis que Claude Verneau a demandé : « Acceptez-vous de revoir les critères d’attribution ? » ce à quoi la réponse a été « Non ».
Délai de Soumission des Offres
Françoise Thobie a noté que les offres devraient être reçues avant le 15 octobre. Cependant, cela paraît difficile pour les potentiels acquéreurs de soumettre un dossier viable dans un délai aussi court (N.D.L.R. : la vente se réalise sans condition suspensive). Claude Verneau a alors soutenu cette demande de réévaluation du temps imparti.
En réponse, le maire a reconnu que le délai était trop court et a promis de repousser la date limite de réception des offres, bien qu’il n’ait pas précisé à quel moment cela sera fixé.
Une Opposition Mais Une Décision Équilibrée
Bernard Cambier a exprimé des doutes, affirmant qu’il n’était pas certain que toutes les pistes avaient été considérées pour conserver ce monument. Avec passion, il a insisté pour qu’il ne soit pas associé à la vente de ce fleuron de notre patrimoine.
En conclusion, quatre membres ont voté contre la vente, tandis que deux se sont abstenus.