Une étude contestée sur la montée des océans
De nombreux habitants remettent en question la validité de cette étude jugée peu rigoureuse sur l’élévation du niveau des océans due au changement climatique. Une réunion publique est programmée pour le 12 juillet à la salle des fêtes, où des experts détailleront les options de révisions possibles. Les détracteurs du PPRL illustrent, avec l’exemple ci-dessous, l’absurdité de ces arguments.
La menace de submersion de la digue des marais salants
La digue protectrice des marais salants, localisée à partir du Traict du Croisic, est-elle vraiment susceptible d’être fréquemment submergée à cause du réchauffement climatique ? Cette digue, construite en pierres granitiques selon la technique du perré maçonné, date de la fin du XIXe siècle. Lors de la tempête XYNTHIA qui a eu lieu le 28 février 2010, cette digue a subi des dommages significatifs, engendrant deux brèches majeures et une quarantaine de points de fragilisation.
Ces brèches ont été colmatées rapidement grâce à l’intervention conjointe de la région, du département et de la SICAPG, mais la consolidation de cette longue digue qui s’étend sur plusieurs kilomètres reste un sujet de controverses entre les collectivités locales et les représentants des paludiers, lesquels souhaitent protéger leur zone de travail.
Les risques identifiés par la DDTM
La DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer) considère qu’un événement de type XYNTHIA représente un risque centenaire. Pour les marais salants, la prévision la plus probable au cours du XXIe siècle sera, sans conteste, des submersions de plus en plus fréquentes, pouvant survenir lors des grandes marées, en période de pleine mer, notamment quand elles coïncident avec une situation dépressionnaire et des vents tempétueux provenant du Sud-Ouest.
Cependant, le niveau de référence adopté pour le PPRL est fixé à 4,82 NGF, soit un mètre au-dessus du niveau observé dans le port du Croisic lors de la nuit de la tempête XYNTHIA (3,82 NGF). En raison de la montée anticipée du niveau moyen de l’Océan, cela mettrait en péril l’activité même de tous les paludiers de la presqu’île guérandaise.
* Plan de Prévention des Risques Littoraux
Publié le 03/07/2017 | 27 commentaires
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