Une nécessité pour l’environnement et la circulation
Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, la communauté de communes Cap Atlantique a été amenée à mettre en place un plan climat-énergie territorial. Cet engagement vise une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble de son territoire. Bien que ce plan ait reçu l’approbation de DECOS, l’association déplore un manque de synchronisation entre les aspirations de Cap Atlantique et celles des communes.
Les préoccupations de DECOS
Selon Décos, la question de la circulation sur la Presqu’île est une préoccupation depuis plus de cinq ans. L’association, qui compte 250 membres, insiste sur l’urgence de diminuer le trafic automobile, en déplorant que l’on interprète mal ses positions. Il est vital pour elle de ne pas désengorger certains secteurs au détriment d’autres.
Un parking indispensable dans la commune
DECOS appelle d’abord à la construction d’un grand parking à l’entrée de la ville. Cette infrastructure permettra de réduire le nombre de véhicules entrants, conformément au Plan Local d’Urbanisme (PLU). En période estivale et lors des pics d’affluence, des navettes électriques pourraient être mises en place pour transporter les visiteurs. L’association encourage également l’usage de vélos, qu’ils soient personnels ou empruntés, ainsi que la création de voies piétonnes, notamment le long de la voie ferrée.
Vers une circulation apaisée
Une fois le parking en service, il serait envisageable d’introduire des sens uniques sur certaines routes, libérant ainsi de l’espace pour les cyclistes et les personnes à mobilité réduite. DECOS cite en exemple La Pouliguen, qui a été précurseur dans l’aménagement de sa côte sauvage avec des pistes cyclables sécurisées, ou encore Batz-sur-Mer, qui bénéficie de la piste Vélocéan et d’autres initiatives similaires.
Un souhait de rendre le canton plus attrayant
Selon DECOS, il est crucial de pouvoir accéder à son domicile en voiture, mais il est également essentiel d’atteindre l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’améliorer l’attractivité du canton. L’association a reçu des retours de Parisiens et Nantais, désormais familiers de la pratique cycliste, qui s’étonnent du peu d’initiatives mises en place dans ce domaine.
Des intentions à concrétiser
« À l’évidence, des intentions existent au sein des différentes instances territoriales, mais il est temps de les mettre en pratique sur le terrain, » souligne DECOS, en affirmant qu’avec suffisamment de volonté et de dialogue, il est possible de surmonter les obstacles.
Des chiffres révélateurs
Selon un comptage effectué par DECOS, entre 8h00 et 19h00, 6050 véhicules et 1150 vélos entrent au Croisic sur l’avenue A. Briand. En ce qui concerne la côte sauvage, les chiffres se chiffrent à 4350 véhicules et 1100 vélos à la même période devant Penn Avel.