Retour sur le projet de restauration
Michèle Quellard, la maire, avait initialement décidé de retirer la délibération relative à la restauration de la maison Chapleau en raison d’imprécisions. Dix jours plus tard, le projet a été présenté de nouveau lors d’une séance spéciale du conseil.
Détails financiers
Le budget alloué à ce projet s’élève à 858 K€, y compris les honoraires. Les premières interrogations ont été soulevées par Bernard Cambier, qui a exprimé le souhait de consulter le document relatif au legs Chapleau. Il a également regretté que la commission du patrimoine n’ait pas eu l’occasion de travailler sur ce dossier. Cambier a noté que le budget proposé est le double de ce qui est nécessaire pour la mise aux normes des bâtiments en faveur des personnes à mobilité réduite, avec une échéance fixée à 2015.
Réponses du conseil
Marie-Maryannick Rousset, l’adjointe au maire en charge de l’urbanisme, du patrimoine et de l’environnement, a précisé que « tous les travaux n’ont pas besoin d’être terminés d’ici 2015, il existe des dérogations, il est essentiel que les travaux avancent régulièrement, ce que nous assurons ». Bernard Cambier a reconnu que « l’idée est bonne », mais a également souligné ses inquiétudes quant aux moyens financiers disponibles.
Opinions divergentes sur le projet
Claude Verneau, après avoir interrogé sur l’état des murs de clôture et la qualité de conservation des œuvres, a jugé que ce projet « n’est pas raisonnable ». Selon lui, le coût est « exorbitant », les frais de fonctionnement étant estimés à environ 50 000 €, d’après Marieannnick Rousset. Bien qu’il ne mette pas en cause le choix du projet, il estime qu’il aurait été possible de le réaliser pour moins de 500 K€.
En réponse, il a été indiqué : « Nous aurions pu faire moins cher, mais cela n’aurait suscité aucun intérêt, ce projet a été choisi car il respecte le budget alloué et cette maison représentera un attrait supplémentaire pour Le Croisic ». Jean-Michel Régent s’est ensuite penché sur la question des subventions, et la maire lui a détaillé la situation : pour l’heure, 183 K€ sont acquis, au moins.
Concernant les aides financières
Une question a été posée sur la possibilité d’une subvention de la fondation du patrimoine. Michèle Quellard a répondu par la négative, en expliquant qu’une souscription est nécessaire, mais qu’il existe déjà une souscription pour le moulin, ce qui aurait contraint les donateurs à faire un choix. Neuf membres ont voté contre le projet.
