La pérennité de la criée du Croisic

Un engagement fort pour la criée du Croisic

Il est légitime de croire à l’avenir de la criée du Croisic, grâce à la détermination affichée par le maire de la commune. Celui-ci a récemment orchestré trois réunions en une journée regroupant la presse, des élus de différentes tendances et le conseil municipal afin de souligner les résultats d’une étude commandée par la municipalité.

Arguments en faveur de la criée du Croisic

Cette étude a été présentée à deux reprises au Conseil Général, où il a été possible d’exposer de solides arguments pour assurer un point de vente au Croisic. En effet, cette criée est la seule dans la Loire Atlantique qui permet le commerce de produits « vivants ». Les produits qui y sont proposés possèdent une forte valeur ajoutée, et les patrons pêcheurs y sont majoritairement jeunes. De plus, la criée du Croisic se classe au deuxième rang national (sur 39) en termes de prix moyen par kilogramme.

La viabilité de la structure

Le modèle économique de la criée est viable, avec des possibilités d’économies d’échelle qui pourraient être exploitées pour optimiser son fonctionnement. Néanmoins, il sera nécessaire d’adapter l’équipement à la flottille actuelle. Par ailleurs, une analyse menée par le cabinet Arméris démontre qu’une fermeture de la criée du Croisic ne garantirait pas la survie de celle de La Turballe.

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La position du Conseil Général

Le Président du Conseil Général a précisé que « le Conseil Général ne privilégie pas une seule criée » et qu’au 2 décembre, « il ne fallait pas prendre de décisions radicales ». Ces déclarations sont perçues comme un indice que la fermeture immédiate de la criée du Croisic pourrait être abandonnée.

Vers une société d’économie mixte

La ville est prête à s’investir dans le capital d’une SEM (Société d’économie mixte), mais stipule que la condition essentielle est de maintenir une criée au Croisic. Cependant, la ville ne s’oppose pas à une gestion commune des ports de pêche de La Turballe et du Croisic, cette collaboration ne devrait pas se concrétiser avant le début de 2011.

Conclusion et perspectives

Michèle Quellard a souligné : « une gestion unifiée des deux ports de pêche ne signifie pas un point de vente unique à La Turballe. Je reste attentive à l’évolution de ce dossier, tout en réaffirmant la volonté des Croisicais de maintenir la halle à marée sur notre territoire. » Ce dossier, encore en développement, pourrait connaître de nouveaux rebondissements, d’autant plus que, pour l’heure, « le soldat Leroux » (terme utilisé par un élu lors d’un conseil en octobre) n’a pas encore réagi.

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