La situation de la Criée
Tous les bateaux de pêche artisanale opérant entre Noirmoutier et la côte sud de la Loire débarquent leurs prises à Pornic. Le poisson frais est ensuite transporté par camion frigorifique vers la Criée, tout comme celui provenant des embarcations de l’île de Houat, Quiberon ou Saint-Nazaire. En 2006, la Criée était classée 18e sur 40 en termes de valeur et 23e en tonnage.
Un engagement envers la qualité
Depuis toujours, Le Croisic privilégie la qualité. Les bateaux effectuent des marées courtes, garantissant ainsi la fraîcheur et la qualité optimale du poisson proposé.
Des difficultés croissantes
Malgré cet engagement, l’activité connaît des difficultés depuis quatre ans, avec un déficit annuel de 200 000 €. Plusieurs facteurs sont avancés pour expliquer cette situation : « La conjoncture actuelle nous impacte durement, explique le comité local des pêches. Nous faisons face à la diminution du nombre de sorties de la flotte, à des quotas restrictifs et à une baisse du tonnage de poissons… ». La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), qui gère la Criée du Croisic, s’interroge sur les moyens de réajuster les différents maillons de la chaîne de pêche pour rétablir un équilibre financier durable pour les activités de pêche à Le Croisic et à La Turballe.
Vers un avenir incertain
En mai 2009, en réponse aux préoccupations des pêcheurs, la Mairie a décidé de lancer une étude afin de déterminer si la Criée, avec des moyens opérationnels adaptés, pourrait continuer à exister au sein de la commune. La création d’un point de vente régional semble désormais inévitable. La Turballe est mentionnée comme une option, mais est-elle vraiment prête à relever ce défi ?