Contexte Détonnant
En raison de l’absence d’un accord préalable sur une candidature unique, les municipalités du Croisic et de La Turballe se sont présentées de manière désordonnée au Conseil Général. L’objectif était de signer les statuts de la SEM et d’élire son président. Sans surprise, le maire socialiste de La Turballe a été largement élu par une assemblée qui lui est clairement favorable. Au Croisic, Michèle Quellard n’hésite pas à afficher sa colère, dénonçant les manigances politiques. À peine unies, les deux criées voient déjà leur lune de miel se terminer. Et, pour l’instant, les conversations portent davantage sur des fonctions administratives que sur de réels projets.
Une Situation Prévisible
Étant donné que le Conseil Général penche à gauche, il était attendu que la SEM ait un président de cette même orientation politique. Si l’UMP doit maintenant reconnaître que le PS n’est pas enclin à faire des concessions, c’est là-dessus que la parole donnée et les proclamations optimistes sont souvent mises à mal. S’étonner de cette situation serait, au mieux, naïf, et au pire, hypocrite. L’échec de Gérard Le Cam ne se résume pas à une défaite du Croisic face à La Turballe; c’est surtout révélateur de l’atmosphère ambiante, même si des sourires se dissimulent sous la tension. Les membres de la SEM auraient pu éviter cette crise en adoptant un dialogue constructif, ce qui aurait minimisé les affrontements d’ego et les ressentiments.
Les Interrogations de Michèle Quellard
Cependant, avec la désignation de René Le Roux, Michèle Quellard met en lumière une question cruciale qui préoccupe les citoyens : le cumul des mandats. En effet, le maire de La Turballe cumule également le rôle de conseiller général. Au regard des enjeux liés au redressement économique des criées et à la gestion de la plaisance, un simple « tiers-temps » pourrait s’avérer insuffisant, surtout quand une partie de son attention est consacrée à la mairie de La Turballe et l’autre à l’assemblée territoriale. L’élue croisicaise s’interroge à juste titre sur l’impartialité du nouveau président. Indéniablement, Gérard Le Cam avait l’avantage en termes de disponibilité et de compétence sur les dossiers.
Un Avenir Incertain
La confiance et la volonté de travailler pour l’intérêt général sont des questions fondamentales. Cependant, ce nouveau contrat, tout juste signé, vient de subir un coup dur, comme le soulignent les propos indigné de Michèle Quellard. Dans une relation tumultueuse, il devient extrêmement difficile d’initier des projets communs. Pour le bien des citoyens et des visiteurs qui se retrouveront face à face mercredi prochain, il est bon de savoir que les feux d’artifice du 14 juillet sont prêtes à illuminer le ciel, au lieu de déclencher des conflits.
Auteur : Y.D. | Date : 08/07/2010 | Commentaires : 10
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