Retour sur la deuxième édition du festival Marée Montante
La seconde édition du festival Marée Montante laisse un goût amer, avec des résultats mitigés. Parmi les sept spectacles programmés, deux ont dû être annulés. « Nous avons rencontré des conditions climatiques peu favorables : un temps moyen mais pas tout à fait désastreux », explique Frédéric Sauton, responsable de la communication à la mairie de Batz-sur-Mer. L’équipe a dû faire face à la météo en décidant de maintenir les concerts en plein air ou de les déplacer en matinée, à 8 h 30. Pour les deux premiers jours, les organisateurs ont pris les décisions appropriées : conservation de l’événement vendredi et déplacement de celui de samedi. Cependant, le dimanche a été marqué par l’arrêt inattendu des artistes, en raison de la menace d’électrocution.
Un début prometteur
« Psychologiquement, c’est assez lourd à porter, surtout après plusieurs mois de préparatifs », ajoute Frédéric Sauton. Toutefois, le festival a commencé sur une note positive avec plus de spectateurs pour le premier spectacle « Le plus petit manège du monde » (une animation musicale interactive pour les jeunes et les moins jeunes) attirant entre 400 et 450 personnes, un chiffre supérieur à l’année précédente. Cette réussite motive les organisateurs du jeune festival à persister et à inviter de nouveau cet événement novateur en 2012.
Des performances marquantes
Le concert majeur de cette édition a été celui de Céline Mastrorelli, qui a eu lieu le vendredi 12 août à la chapelle du Mûrier. « La chapelle n’était pas aussi bondée que pour Delphine Coutant en 2010, mais l’affluence était tout de même appréciable. Nous en étions satisfaits », précise Frédéric Sauton. En revanche, le samedi a vu un net fléchissement lors du concert de Santa Macairo Orkestar, qui a été déplacé dans un espace intérieur au lieu d’être sur la grande scène du Parc du Petit Bois, attirant seulement 200 à 300 spectateurs contre 500 à 600 l’année précédente.
Perspectives et ambitions
Malgré ces défis, les organisateurs (Didier Hayère, adjoint en charge de la communication, de la culture, du tourisme et de la vie associative à la mairie de Batz-sur-Mer, ainsi que l’équipe des Martins Pêcheurs) estiment avoir bien géré l’événement. « Les conditions météorologiques étaient compliquées, mais tout s’est déroulé de manière optimale côté technique et logistique », indique Frédéric Sauton.
Un bilan encourageant
Le bilan de cette édition est jugé positif par la Mairie et l’association Les Martins Pêcheurs, qui envisagent un programme encore plus riche et varié pour l’avenir. Un week-end musical sera proposé, avec des sessions l’après-midi destinées aux jeunes et des soirées pour ceux cherchant à s’amuser. Muriel, membre des Martins Pêcheurs, souligne que le festival se distingue par ses lieux uniques offerts aux artistes, notamment la Chapelle du Mûrier. En réponse à des questions concernant sa relation avec les organisateurs des Nuits Salines, un festival historique à Batz-sur-Mer, elle déclare :
« Nous ne sommes pas sur les mêmes voies, et cela profite à tout le monde ; le public découvre des choses variées et il y a de la place pour chacun. »
L’objectif de la Mairie et de l’association est déjà de pérenniser le festival, compte tenu des retours positifs reçus. La programmation 2011 a été composée à 99 % d’artistes régionaux, mais l’année prochaine, il pourrait devenir plus local et départemental, intégrant des aspects techniques essentiels. Rendez-vous en 2012 !
