Didier Charbonneau, Président du FC Côte Sauvage : « Nous avons commis des erreurs ! »

Une saison difficile pour le FC Côte Sauvage

Toutes les équipes seniors du FC Côte Sauvage ont officiellement été reléguées à des niveaux inférieurs. C’est un constat amer pour les dirigeants des anciens clubs du Croisic et de Batz-sur-Mer, qui avaient décidé de fusionner. Malgré cela, le FFCS reste en vie et beaucoup croient encore en son avenir. Des rumeurs circulent concernant le départ du président, mais Didier Charbonneau les dément fermement et répond sans détour.

Le sort des équipes seniors

Après une défaite cuisante à domicile contre La Chapelle des Marais (1-4), l’équipe phare du FC Côte Sauvage se voit rétrogradée officiellement en deuxième division de district. Et la situation ne s’améliore pas pour les autres équipes seniors. Aucune nécessité d’attendre des sanctions sportives ou des pénalités de points pour les clubs ayant reçu trop de cartons rouges. Les deux dernières journées s’annoncent donc comme un douloureux épilogue pour les joueurs de Renaud Trocmé et Mathieu Charbonneau, avec un déplacement à Crossac le 8 mai, suivi d’une rencontre à domicile contre l’UMP Saint-Nazaire le 22 mai. En revanche, les réservistes ont conservé leur mot à dire en deuxième division : en acceptant Saint-Nazaire Immaculé et en se déplaçant à l’Alerte de Méan, respectivement en deuxième et troisième place, ils se retrouvent en position d’arbitre pour les montées dans le groupe. Avec La Turballe-Piriac juste derrière, à 1 et 2 points des adversaires du FC Côte Sauvage, l’intérêt pour le football local demeure intact.

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Un constat amer

Issu de la fusion du Stade Croisicais et des Korrigans de Batz-sur-Mer, le FC Côte Sauvage n’a pas réussi à inverser le lent déclin du football en Presqu’île, ce qui constitue une véritable désillusion. Le président Didier Charbonneau partage ce constat amer. Se tenant responsable, il pointe notamment du doigt la conduite des joueurs : « Nous avons mal géré la situation. Cette année, nous avons fait des erreurs. Mon objectif était d’assurer la pérennité du football en presqu’île pendant que les deux clubs étaient en déclin. Je n’ai pas l’intention de voir le club disparaître. Nous n’avons pas su gérer des joueurs dont le comportement était inacceptable. Ils ont mis le club en danger et nous devons maintenant tout faire pour le relever. »

Engagement du président Charbonneau

Répondant à ceux qui parlent de son départ, Didier Charbonneau insiste sur sa volonté de rester impliqué. En tant que président, il détient les clés de l’établissement et exprime son intention de former un comité solide avec Milo Pors et Frédéric Aubineau, qu’il décrit comme des figures influentes et compétentes du club. Bien qu’il soit ouvert à d’autres projets, il met en garde : « Quiconque souhaite se porter candidat doit être licencié au club et élu au Comité de Gestion. Si je ne considère pas la personne comme compétente ou que le projet ne semble pas approprié, je m’opposerai. »

Les défis à venir

Le président évaluera son avenir au cours de l’assemblée générale du club, prévue pour le 4 juin. Il précise : « Je verrai si d’autres personnes ont de meilleures idées. Mais pour le moment, qui peut mieux guider le club et prendre des décisions que moi ? » Reconnaissant que cette saison a été éprouvante, Didier Charbonneau se dit cependant déterminé à offrir un nouvel élan au FC Côte Sauvage dès cet été. Il avertit que le prochain président héritera de défis de taille, notamment le départ de nombreux joueurs, la remise en question des dirigeants et le potentiel de démotivation. Heureusement, le tableau n’est pas entièrement négatif : les équipes de jeunes, qui représentent l’avenir du club, accomplissent actuellement de belles performances. La clé sera de savoir les retenir. Le FC Côte Sauvage est donc à un tournant crucial pour sa survie, et il lui faut un président solide pour résister à la tempête. Le Capitaine Charbonneau déclare qu’il n’a pas l’intention de quitter le navire. Maintiendra-t-il le cap ?

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