Didier Charbonneau défend le FC Côte Sauvage
Fortement irrité par les critiques dirigées contre son club, Didier Charbonneau, le président du FC Côte Sauvage, prend position pour le défendre, considérant que les attaques dans un article récent sont trop sévères et blessantes pour les dirigeants. « Nous travaillons tous ensemble dans une ambiance conviviale. Il n’y a pas de conflits internes. Certes, nous rencontrons des difficultés au niveau des résultats, mais le club n’a pas besoin de ces discours polémiques et tendancieux en ce moment », explique-t-il.
Une fusion nécessaire
Didier Charbonneau aborde également la question de la fusion du club : « Le Stade Croisicais était en déclin avec Batz-sur-Mer. Nous étions sur le point de disparaître ! Il est facile de critiquer, mais il faut prendre en compte le contexte global. Les mentalités évoluent ! Le Stade n’est plus en DH où nous payions les joueurs et les aidions à trouver un emploi. Ils étaient souvent des mercenaires, abandonnant le club sans préavis. Aujourd’hui, avec une population vieillissante au Croisic, il est difficile de fidéliser les jeunes. »
Une nouvelle saison, un nouveau départ
En ce qui concerne le début de saison, Didier Charbonneau se remémore : « Nous avons eu 55 joueurs d’un niveau assez homogène et avons décidé de tous les intégrer sur le terrain pour bâtir une nouvelle équipe, faisant complètement abstraction des événements de la saison passée. » Le président fait preuve de solidarité envers son encadrement technique, en mettant particulièrement en avant Bruno Baronchelli, « dont beaucoup nous envient dans la région ». Il souligne que « c’est la personne idéale pour travailler avec Jean-Marie Decorte et Mathieu Charbonneau. L’organisation du trio fonctionne bien. »
Les choix d’entraîneurs
Hamburger Charbonneau répond fermement à ceux qui réclament un changement d’entraîneur : « Quand on me suggère d’aller chercher un entraîneur extérieur, je ne peux m’empêcher de sourire. Depuis que je suis président, j’ai engagé quatre entraîneurs en six ans, et ça n’a jamais été concluant ! Concernant Thierry Ganthier, il est inutile de rappeler comment cela a mal fini au Croisic ou ailleurs. »
Problèmes de communication et responsabilités
Actuellement, Didier Charbonneau se concentre sur la communication et la compréhension avec ses joueurs : « Il est crucial que notre message soit clair pour les joueurs. Cela demande du temps. Ce n’est pas en quelques matchs que nous réaliserons nos objectifs. Si l’on nous donne le temps nécessaire, nous réussirons, » précise-t-il.
Le président met également l’accent sur la responsabilité des joueurs dans le début de saison difficile : « Nous avons rencontré des problèmes de comportements, c’est indéniable. Mais progressivement, un filtrage est en cours. Les joueurs doivent réaliser qu’ils possèdent des qualités et respecter les consignes. Les résultats dépendent de l’écoute et du respect envers les dirigeants. Les joueurs doivent se confronter à leurs responsabilités, car ce sont eux qui jouent ! »
À la recherche de l’équilibre
Avec environ trente joueurs potentiellement sélectionnables pour l’équipe A, l’équipe première peine à trouver son équilibre. De plus, les blessures et absences ont compliqué la préparation. Didier Charbonneau se dit confiant quant au potentiel de ses joueurs et entraîneurs, même si « certains doivent se remettre en question. »
Optimisme pour l’avenir
Didier Charbonneau demeure convaincu que des résultats positifs sont à portée de main et assure que son club n’est pas en danger de relégation. En conclusion, il déclare : « Chacun doit fournir un effort supplémentaire. J’accueille les critiques et reste disponible pour ceux qui souhaitent faire des suggestions. En revanche, nous ne pouvons pas laisser dire des inepties sur l’incompétence supposée de Jean-Marie Decorte, Mathieu Charbonneau, ainsi que des autres dirigeants. J’aimerais que les polémiques entourant le club s’arrêtent, car nous n’avons pas besoin de cela pour nous épanouir. »
