Collecte des déchets ménagers : Les inégalités bauloises suscitent des mécontentements

Collecte des déchets ménagers : Les inégalités bauloises suscitent des mécontentements

Lors des rencontres entre les administrés et leurs élus, notamment pendant les réunions de quartier à Batz-sur-Mer et au Pouliguen, ainsi que lors du dernier conseil municipal du Croisic, la question de la réorganisation de la collecte des déchets ménagers continue d’alimenter les discussions. Les opinions, provenant de divers partis politiques, s’intensifient. Le service est réduit, les poubelles débordent, et la taxe n’évolue pas, tandis qu’à La Baule, les résidents bénéficient des mêmes services qu’auparavant. Cap Atlantique est ainsi incité à repenser sa stratégie.

Une situation qui peine à trouver des solutions

Lors de la séance municipale, Patrick Hamon et le groupe « Le Croisic Solidarité » ont abordé le sujet des poubelles débordantes, soulignant ainsi un problème qui provoque frustration et incompréhension parmi la population. Ce constat est partagé par 14 des 15 communes de Cap Atlantique, à l’exception de La Baule, où le maire, Yves Métaireau, parvient à maintenir une situation sous contrôle. Pendant ce temps, les élus du Conseil Communautaire tentent de justifier cette disparité, souvent de manière peu convaincante, que ce soit sur la Côte Sauvage ou sur la plage dorée adossée au remblai.

Des inégalités perçues par les contribuables

Pour l’élu de gauche, ce n’est pas simplement une question de jalousie, même si l’on reconnaît le tour habile joué par le maire baulois. En effet, avec un service limité à un seul passage hebdomadaire pendant 10 mois de l’année, les taxpayers continuent de payer les mêmes impôts, tant à La Baule qu’ailleurs. Les spécificités de l’urbanisme de la station balnéaire et sa renommée internationale justifient sans doute des collectes plus fréquentes, un point sur lequel tous s’accordent. De plus, le calcul de la taxe de collecte des déchets repose sur la valeur locative, et La Baule contribue à hauteur d’environ 20 %.

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Des nuisances naissantes

Cependant, cette situation engendre des désagréments, en particulier pour les habitants du Croisic dont les locaux à déchets commencent à dégager des odeurs peu agréables. « Mon poisson n’est pas frais ? » se moquait le marchand au forgeron du village. La réponse est bien souvent non, surtout lorsque les déchets fermentent pendant plusieurs jours. Les sacs s’accumulent si bien que, chaque mercredi soir, les poubelles regorgent autant de sacs qu’il y en a sur les trottoirs. « Heureusement que nous sommes en hiver ! », ironise Patrick Hamon, déplorant le triste spectacle des poubelles qui envahissent les rues dès le dimanche.

Appel à l’équité et à l’hygiène

Pour beaucoup, la situation devient insupportable, tout comme leur note fiscale. Et les rapports fournis par Véolia ne changeront rien à leur exaspération. Les citoyens demandent une égalité de traitement et l’application des principes de base en matière d’hygiène, incluant au minimum une approche préventive de la santé publique. À défaut, un certain nombre d’entre eux pourraient envisager de se tourner vers les solutions des Baulois.

Auteur : Y.D | Date : 11/11/2010 | Commentaires : 5

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