Casiers illégaux dans le Traict : succès des Affaires Maritimes

Casiers illégaux dans le Traict

Une pratique souvent ancrée dans les traditions du Traict doit maintenant être révisée sous peine de lourdes pénalités. Les Affaires Maritimes précisent fermement que « l’utilisation d’engins de pêche est formellement prohibée dans les zones portuaires » sauf pour quelques cas où des propriétaires disposent d’une autorisation des autorités portuaires. Cependant, jusqu’à présent, aucune personne ne s’est présentée avec une telle autorisation.

Conséquences pour les éleveurs de coquillages

Les producteurs de coquillages sont au cœur des préoccupations et certains pourraient faire face à de sérieux coûts pour leur équipement. « Nous avons identifié une partie des propriétaires de casiers, mais d’autres restent anonymes à cause de différentes immatriculations. Ceux non identifiés seront considérés comme des épaves selon le droit maritime et seront donc éliminés », a déclaré un représentant des Affaires Maritimes. Actuellement, les sanctions potentielles pour les propriétaires de ces casiers restent floues et leurs dossiers seront examinés par la justice. « Les casiers étaient bien remplis. Ils ont été vidés et nettoyés », a ajouté un inspecteur chargé de l’enquête.

Motifs de l’intervention des Affaires Maritimes

L’action des Affaires Maritimes est survenue suite aux plaintes de plaisanciers et de pêcheurs. « Nous n’étions pas réellement au courant de ces casiers installés dans le chenal du Croisic. Pour la plupart, ils contiennent des équipements destinés à la pêche à la seiche. Cependant, plusieurs incidents récents ont été rapportés, dont certains ont causé des dommages considérables », explique l’inspecteur. Bien que les Affaires Maritimes ne prévoient pas une surveillance renforcée, les conchyliculteurs se doivent d’être prudents car ils ne bénéficieront pas d’un avertissement supplémentaire.

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Tensions dans la communauté des éleveurs

Dans le Traict, où la moindre chose peut engendrer des tensions, plusieurs éleveurs de coquillages expriment leur mécontentement d’être traités comme des braconniers, en particulier ceux qui ne posent pas de casiers. Pour l’instant, la navigation dans le chenal est de nouveau sécurisée et les embarcations ne risquent plus d’être entravées.

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