Alerte Tempête pour les Plaisanciers

Alerte Tempête pour les Plaisanciers

Le 24 novembre dernier, l’Association des Clients du Port du Croisic a été informée lors de la réunion du conseil portuaire que les augmentations des tarifs, qui avaient déjà connu des hausses successives de 2,50 % en 2009, 2,00 % en 2010, et 1,60 % en 2011, vont atteindre entre 12 % et 14 % en 2012. Une pétition a commencé à circuler sur le port.

La SAEML justifie cette augmentation en affirmant que les tarifs appliqués au port sont les plus bas de la région et qu’un ajustement est nécessaire pour s’aligner sur le port de référence, Le Pouliguen.

L’avis des Plaisanciers

Pour Jean-François Obejero, président de l’ACPC, il n’y a pas d’opposition de principe à une hausse, à condition qu’elle soit accompagnée de véritables projets et d’une amélioration des services. Toutefois, l’état de dégradation des pontons suscite des inquiétudes parmi les plaisanciers. Gérard Lecam, premier adjoint, estime que ceux qui ont la chance de vivre à Le Croisic et de posséder un bateau peuvent supporter une légère augmentation.

Cependant, l’association juge ces hausses totalement injustifiées, arguant que le port de référence offre de meilleurs équipements, et que la hausse a finalement été limitée à 3 % face au mécontentement des usagers. “La détermination des tarifs doit se faire en fonction d’une situation spécifique, avec des données financières et objectives,” souligne l’association.

Demande de Révision et Manque de Coordination

Le CLUPP, le Comité local des usagers du port de plaisance, a demandé aux actionnaires de la SAEML de reconsidérer l’augmentation prévue.

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Des interrogations se posent d’ailleurs quant au manque de pétition commune des autres associations avec l’ACPC. Pour l’Association des Plaisanciers du Croisic, une pétition a été faite sans mentionner le sujet des 46 000 €, car cela restait flou pour eux.

Le club de croisière croisicais, qui siège au conseil portuaire, n’était pas présent lors de la réunion et n’a pas donné suite à nos sollicitations.

Jean-François Obejero exprime son inquiétude concernant le manque d’indépendance des autres associations en affirmant : “Nous, vous comprenez, nous sommes libres et indépendants, nous ne dépendons pas d’intérêts communs.”

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