Adeline L’Honen met fin à la vente du livre Traditions et Modernité
Adeline L’Honen, récemment élue maire de Batz-sur-Mer, a ordonné le retrait du livre d’Éric Lescaudron de la vente à l’office du tourisme, en raison de son avant-propos rédigé par l’ancienne maire, Danielle Rival.
Justifications de la décision
La raison évoquée par le maire est que les touristes ne devraient pas quitter la commune avec des ouvrages contenant des informations incorrectes. Avec une impression totale de 3000 copies, la commune a financé l’acquisition de 2000 livres, qu’elle proposait à la vente à l’office du tourisme. Ce retrait représente une perte planifiée de 28 000 € pour la commune, sachant que 600 exemplaires avaient déjà trouvé preneur. Le livre, acquis avec des fonds publics, risque de compromettre les chances de diffusion de l’auteur.
Réaction d’Éric Lescaudron
Contacté par téléphone, Éric Lescaudron espère qu’une solution sera trouvée, car malgré la rémunération qu’il a reçue, il regrette que le public ne puisse bénéficier de cet ouvrage qui enrichit l’histoire locale de Batz-sur-Mer.
Un livre d’histoire significatif
Il est regrettable que Batz-sur-Mer, qui s’illustre cette année par un excellent travail mémoriel en hommage aux soldats disparus durant la Première Guerre mondiale, doive faire face à ce regrettable incident. En effet, cela dépasse le simple cadre d’un ouvrage historique.
La censure prend plusieurs formes : désinformation, altération du contenu, et entrave à la diffusion, entre autres. La maire de Batz ne peut réécrire l’histoire de la commune, tout comme elle ne peut changer les portraits qui pourraient déplaire dans la salle du conseil. L’office de tourisme a acquis ces livres, et il a le devoir de les vendre. Tout comme elle s’est occupée de l’ensemble des dossiers de la ville, elle a également pris en charge le stock de livres. Est-ce si crucial ? Oui, car ce livre est un objet de valeur, distinct des simples accessoires tels que les peignoirs de bain ou les bols.
Les options face à cette situation
Cet incident, qui rappelle les situations comiques de Clochemerle, met en lumière comment le sectarisme ou l’ego politique peuvent prendre le pas sur le débat et les idées.
La question se pose : la maire va-t-elle devoir acheter ces livres sur ses fonds personnels pour les offrir en cadeaux ? Ou opter pour un moyen plus radical comme les détruire ? Honte à ceux qui brûlent des livres, clameront les passionnés de la culture. Modifier le contenu ? C’est une option encore plus inquiétante.
Un proverbe espagnol dit : « Aie peu d’amis et de livres, mais choisis-les bien ». Cet ouvrage est un ami pour Batz-sur-Mer. Il raconte son histoire. Comment la maire pourrait-elle priver la ville de ce précieux compagnon qui contribue à sa renommée ? se demanderont les sensibles.
Il reste une solution simple, économique, et honorable tant que les livres existent. Bien sûr, ces livres, et celui-ci en particulier, portent une mémoire, mais comme les amis, ils peuvent pardonner… presque tout.
