Une réaction négative face aux décisions du maire
Sur divers aspects, tant sur le plan formel que substantiel, la Gauche exprime un profond mécontentement quant aux récentes décisions adoptées par la municipalité dirigée par le maire. Comme bon nombre de citoyens du Croisic, elle a été prise de court par les annonces et les transformations profondes qui affectent la commune. Dans ce contexte, l’opposition a pris le temps de préparer ses dossiers ces dernières semaines, avec l’objectif de freiner le déclin démographique au Croisic et de maintenir une vie active au cœur de la ville.
Critiques à l’égard de l’action municipale
L’action de Michèle Quellard est jugée très sévèrement : « Elle affirme qu’il faut passer à autre chose, mais elle ne doit pas oublier qu’elle fait partie de cet héritage dont elle doit se sentir responsable. En cas de difficulté, c’est toujours le passé qu’on accuse. À mi-mandat, le maire doit démontrer qu’elle est capable d’agir sans trop alourdir la fiscalité. Elle a multiplié les promesses et doit maintenant chercher les financements », indique Patrick Hamon. Cet élu, régulièrement actif lors des conseils municipaux, souligne : « À ce rythme, l’avenir est vraiment inquiétant. Dans trois à cinq ans, on risque de nous fermer une école, et alors il sera trop tard pour réagir. Nous assistons déjà à des signaux annonciateurs de fermetures de classes. »
Joël Faou partage un avis similaire : « Pour Michèle Quellard, son véritable tempérament émerge. Elle semble prendre les élus d’opposition pour des imbéciles. À Gauche, nous peinons à comprendre ce double langage ! Le maire souhaite redynamiser le centre-ville tout en supprimant ce qui fait la richesse sociale des Croisicais, y compris leurs associations et la salle des fêtes. »
Anticipation des prochaines élections municipales
Alors que l’attention se tourne vers les prochaines élections municipales, Le Croisic Solidarité reste déterminé à jouer son rôle dans la gestion actuelle. « Nous ne sommes qu’à mi-mandat. Il reste une multitude de tâches à accomplir ! Certes, nous avons des pensées tournées vers l’avenir, mais il existe de bien plus préoccupations pour les Croisicais que le choix du candidat à la tête de notre association. D’ailleurs, pour ne pas trop y penser, j’ai même décidé de ne plus me raser ! À ce rythme, je souhaite bien du courage à ceux qui me succéderont », plaisante Patrick Hamon. Joël Faou conclut : « Ce qui est certain, c’est que notre association n’a pas l’intention de se mettre en retrait. »
Des propositions concrètes
- Hôtel d’Aiguillon : « Le maire avance que la commune n’a pas les moyens d’entretenir ce bâtiment, qu’il s’agirait d’un investissement trop lourd. Peut-être. Cependant, des chiffres doivent être présentés. Nous comprenons l’inquiétude des Croisicais et soutenons la pétition. Actuellement, il est question d’une somme variant entre 1 et 2,5 millions d’euros pour la réhabilitation de ce bâtiment. Existe-t-il un devis ? Où est l’étude correspondante ? A-t-on exploré toutes les possibilités de subventions ? A-t-on réellement cherché des soutiens (mécènes) ? La réponse semble évidente : ce travail n’a pas été effectué. Nous avons besoin d’argent ; la vente des biens patrimoniaux n’est pas une solution. »
