La Société Bourdic : Un Héritage de Sel Naturel

Une Tradition Familiale à Batz-sur-Mer

L’histoire de la Société Bourdic est marquée par une continuité familiale, récemment établie à Batz-sur-mer. Cette entreprise artisanale propose une sélection de produits régionaux sous la marque « Le Paludier ». Bourdic a été pionnière en intégrant le secteur diététique et biologique, illustrant son engagement envers les pratiques durables.

Un Adieu Émouvant

Le 15 décembre, Gérard Barral, directeur de la Société Bourdic, a organisé une cérémonie spéciale pour le départ à la retraite de deux de ses employés, Gisèle Pivault et Maryvonne Clavier, qui ont consacré respectivement 42 et 43 années de leur vie à l’entreprise. Cet événement était l’occasion de célébrer le parcours de cette remarquable entreprise de sel locale.

Le Parcours de Gisèle Pivault

Gisèle, qui a commencé sa carrière le 31 janvier 1968, a été conditionneuse à ses débuts. Elle partage son expérience : « À l’époque, il y avait beaucoup de gens de Batz-sur-Mer travaillant ici, souvent les enfants d’anciens employés. » Après un passage aux machines en 1987, elle a évolué vers un rôle de chef d’équipe, collaborant avec le personnel et les commandes. Elle exprime sa nostalgie face à son départ, soulignant les relations bonnes qu’elle a entretenues au fil des ans.

Les Chiffres Clés de la Société Bourdic

Aujourd’hui, la Société Bourdic emploie 12 personnes et génère un chiffre d’affaires annuel de 2,79 millions d’euros. Elle collabore avec environ 70 paludiers de la presqu’île guérandaise, dont les deux tiers se trouvent à Batz-sur-Mer, produisant entre 2 500 et 3 000 tonnes de sel par an. Son marché se répartit équitablement entre le national et l’international, exportant vers des pays comme le Japon, le Canada, l’Italie, et plus récemment, Israël avec une nouvelle gamme de sel casher pur et sans additifs.

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Une Entreprise en Plein Essor

Faisant partie du Groupe Salins, leader en matière de salinerie en Europe, la Société Bourdic possède 10 % des marais salants de Guérande, soit environ 1 300 œillets exploités. L’entreprise a commencé par se concentrer sur la vente en gros de sel aux commerces de proximité avant de se lancer dans des produits certifiés par l’organisme Nature et Progrès.

Vers l’Avenir : Innovation et Développement

En se projectionnant vers 2012/2013, Gérard Barral a exprimé le souhait d’accroître la capacité de stockage. Depuis 2004, près d’un million d’euros ont été investis dans des infrastructures, permettant ainsi un stock suffisant pour anticiper la demande future.

Impact de la Crise et des Normes Sanitaires

Concernant l’impact des crises économiques et des nouvelles réglementations sanitaires sur les ventes, Gérard précise : « Le secteur du sel de Guérande est reconnu pour sa qualité, ce qui encourage des achats de meilleure qualité, malgré une baisse de quantité. » De plus, la montée de la restauration collective et la diminution des pratiques culinaires traditionnelles posent un nouveau défi. Pour y remédier, la société a diversifié son offre avec des sels aromatisés, mettant en avant l’authenticité du sel de Guérande.

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