Logements sociaux : Le Croisic sous la supervision de l’État

Logements sociaux : Le Croisic sous la supervision de l’État

La commune du Croisic va bientôt être reconnue en carence de logements sociaux, n’atteignant que 38 % des objectifs fixés par la loi SRU dans son bilan triennal. Historiquement, la gestion des logements sociaux au Croisic a été problématique. Les maires, tant à Le Croisic qu’à La Baule, également en difficulté, semblent réticents à promouvoir la mixité sociale. Cette attitude est principalement motivée par des préoccupations électorales, car l’ajout de 100 logements sociaux pourrait influencer le résultat d’une élection municipale.

Un avenir incertain pour les jeunes

Malgré ces calculs purement politiques, la ville du Croisic fait face au vieillissement de sa population, rendant difficile le maintien des jeunes dans la commune.

Un déficit significatif en logements sociaux

D’après les données de 2016, il manquait près de 260 logements sociaux pour respecter les exigences de la loi SRU. En 2010, des efforts avaient été fournis pour améliorer la situation des logements sociaux, mais depuis, le déficit s’est de nouveau creusé. Les efforts initiaux n’ont pas suffi à endiguer ce problème croissant.

Sanctions et mesures de l’État

En conséquence du non-respect des réglementations, Le Croisic sera placé sous la tutelle de l’État, entraînant une amende annuelle située entre 75 000 et 135 000 euros. De plus, la commune perdra pour trois ans son droit de préemption. L’État prendra le relais du maire pour la signature des déclarations d’intention d’aliéner (DIA) et pourra ainsi décider de la préemption d’un bien à la place de la commune, engendrant des frais pour celle-ci.

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Manque de volonté politique

La maire met en avant les particularités de la commune du Croisic, mais cela semble avant tout indiquer un manque de volonté politique pour remédier à cette crise du logement social.

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